Plantes très communes, les chardons ont très mauvaise réputation et pourtant ce sont des plantes très mellifères. Mais il y a chardons et chardons !
Chardon penché (Carduus nutans) espèce bisannuelle .
Très mellifère à préserver dans la mesure du possible. On notera ses aigrettes simples
Onopordon faux-acanthe ou chardon lorrain (Onopordum acanthium).
Espèce bisannuelle.
Emblème de la Lorraine,
il figure sur les armoiries de la ville de Nancy avec la mention :
« qui s’y frotte, s’y pique ». A préserver si possible.
Pour peu qu’elles possèdent des feuilles rudes et épineuses, de nombreuses plantes sont baptisées chardons dans le langage courant. Certaines appartiennent à des familles botaniques très éloignées. C’est par exemple le cas de la cardère (Dipsacus fullonum) classiquement appelée « chardon à foulon ». C’est une plante bisannuelle très commune le long des routes. Elle est très mellifère et ses graines sont très recherchées par certains petits passereaux comme les chardonnerets. On l’utilise aussi beaucoup dans les compositions sèches pour les bouquets d’automne et d’hiver. Dans la mesure du possible il est important de la préserver.
Le panicaut champêtre (Eryngium campestre) appartient à la famille de la carotte , c’est-à-dire celle des apiacées ou anciennement des ombellifères. Il n’a donc strictement rien à voir avec les chardons. C’est aussi une plante mellifère.
Les vrais chardons appartiennent à deux genres très voisins, le genre Carduus et le genre Cirsium. La différence assez subtile concerne les aigrettes gris-argenté qui surmontent les akènes arrivées à maturité. Pour les représentant du genre Carduus, les aigrettes sont simples alors que celles du genre Cirsium sont divisées à la manière des barbules des plumes d’oiseau.
Dans les deux genres, il existe des espèces bisannuelles et des espèces vivaces.
L’espèce qui, à priori, semble poser le plus de problème et à l’origine de la mauvaise réputation du genre, est le chardon ou cirse des champs (Cirsium arvense). C’est une espèce vivace envahissante de grande taille.
Les autres espèces sont bisannuelles et parfois beaucoup plus rares comme le chardon penché (Carduus nutans) et le chardon laineux (Cirsium eriophorum). Ce sont de très belles plantes qui mériteraient d’être protégées ou en tout cas, pour le moins, d’être préserver dans la mesure du possible.
Une mention particulière pour le chardon lorrain, en réalité onopordon faux-acanthe (Onopordum acanthium) qui figure sur les armoiries de la ville de Nancy avec la mention : « qui s’y frotte, s’y pique » !!. C’est une plante bisannuelle assez peu courante et si possible à préserver.
Le chardon à foulon n’est pas un vrai chardon. Il s’agit de la cardère sauvage (Dipsacus fullonum) de la famille des dipsacacées. C’est une plante très mellifère et très importante pour les petits passereaux et notamment les chardonnerets qui apprécient ses graines riches en huile.
Les feuilles de ce faux chardon sont soudées à la base et recueillent l’eau de pluie. Ceci est à l’origine de son nom vernaculaire très évocateur de « cabaret des oiseaux ».
On l’utilise aussi beaucoup dans les compositions sèches d’automne et d’hiver.
N.B :
Les arrêtés d’échardonnage sont désormais obsolètes.
Cultiver des plantes mellifères en ville et au jardin Paru en janvier 2016
Qui est Jacques Piquée
Pour contacter Jacques Piquée utiliser le formulaire ci-dessous