L’apiculture repose sur un équilibre fragile entre l’abeille et son environnement. Pour garantir une production de miel de qualité et assurer une alimentation durable aux colonies, il est essentiel de connaître les meilleures essences mellifères à privilégier dans nos paysages. Une récente étude coréenne, mise en lumière par Paul de la Pépinière du Tescou , nous offre des enseignements précieux sur le potentiel de miel à l'hectare de différentes espèces d’arbres.
Pourquoi s’intéresser aux essences mellifères ?
En diversifiant les espèces végétales autour de nos ruchers, nous pouvons prolonger les périodes de floraison et améliorer la résilience des colonies face aux aléas climatiques. Certaines essences offrent un rendement en nectar exceptionnel, bien au-delà de celles traditionnellement plantées en France, comme l’acacia ou le châtaignier.
L’étude coréenne, qui analyse 260 espèces d’arbres et arbustes, met en évidence des variétés particulièrement intéressantes, notamment :
- L’arbre à miel (Tetradium daniellii), avec un potentiel record de 400 kg de miel par hectare.
- L’Ovenia dulcis, ou arbre à raisin, offrant jusqu’à 300 kg de miel par hectare.
- Le troène du Japon, plus modeste mais intéressant avec 125 kg de miel par hectare.

Adapter ces enseignements à l’apiculture ligérienne
Si ces arbres ne sont pas tous adaptés à notre climat, certains peuvent être introduits avec succès dans nos paysages. Pour aider les apiculteurs de la Loire à faire les bons choix, nous vous invitons à découvrir la vidéo de Paul de la Pépinière du Tescou , qui analyse ces données et propose des conseils de plantation adaptés à nos terroirs.
Lire l’article du Rucher du Pillier : Le Potentiel Mellifère des Arbres : La Pépinière du Tescou
Un engagement pour une apiculture durable
À la coopérative des apiculteurs de la Loire, nous encourageons les pratiques innovantes et durables. Planter des essences mellifères variées, adaptées à notre région, est un levier essentiel pour soutenir nos abeilles et améliorer nos récoltes de miel.